La SPARQ ,
fondée en avril 2000, est une société jeune et dynamique dont les activités se
déroulent principalement au Jardin botanique de Montréal, car elle en est une
société partenaire. De plus, la
SPARQ est également affiliée à la NARGS (North American Rock Garden Society),
une importante société américaine qui regroupe des milliers de membres à travers
le monde.
Ainsi
positionnée, la SPARQ veut d’abord permettre aux jardiniers québécois, qu’ ils
soient amateurs aussi bien que chevronnés, de se familiariser avec tout ce qui
touche de près ou de loin à la flore alpine du globe. Une meilleure
connaissance de ce type de végétaux et une sensibilisation à leurs besoins
spécifiques ne peuvent qu’augmenter la diversité des jardins de nos membres et
leur habilité à faire croître ces plantes si désirables.
La
rocaille, élément traditionnellement présent dans les jardins québécois, se
définit par autant de concepts qu’il y a de jardiniers qui en aménagent une. Chacun
possède en effet sa propre vision de ce qui entre ou non dans la composition d’
une rocaille et du rôle qui lui est dévolu au jardin. Néanmoins,
les jardiniers québécois s’entendent sur le concept de l’élément construit de
roches, disposées de façon à recréer des pentes et à simuler le milieu naturel
alpin.
L’aménagement
de la rocaille fait donc appel au goût de chacun. Ainsi, on pourra agencer à
loisir des plantes de rocailles, des conifères et des arbustes nains , le tout
dans l’espoir de représenter fidèlement une scène ou un habitat de montagne.
On s’intéresse depuis longtemps aux plantes de montagnes dans le monde.
L’existence de sociétés spécialisées en Écosse , en Angleterre et aux États-Unis
en fait foi . La diversité végétale rencontrée en milieu alpin ne cesse en effet
d’étonner et de fasciner quiconque s’arrête un jour pour observer le monde des
plantes alpines.
On se
surprend alors à découvrir les multiples adaptations qu’ont développées ces
plantes et qui leur permettent de survivre aux conditions difficiles présentes
en altitude. L’horticulture
est devenue le deuxième loisir en importance au Québec. Incidemment, elle a
amené les jardiniers à exploiter la rocaille autrement et à pousser le
raffinement jusqu’à y inclure des espèces jusqu’ici méconnues.
On cherche
maintenant des espèces plus rares et mieux adaptées à nos conditions, on est à
l’affût de nouveautés. Mais hélas, la disponibilité de telles plantes est encore
relativement limitée sur le marché horticole local : les producteurs spécialisés
étant encore trop peu nombreux à les offrir.
La culture
des plantes alpines exige temps et patience, ce qui justifie leur impopularité
auprès de la majorité des pépiniéristes de chez nous . Dorénavant, avec l’existence d’un regroupement d’amateurs
de plantes alpines au Québec, cette situation devrait changer . La SPARQ est
maintenant active et verra donc à favoriser le regroupement des amateurs, à
sensibiliser l’intérêt des jardiniers, à accroître la diffusion d’information,
et à stimuler l’industrie horticole. Bref, nous nous doterons de services à
l’image de nos besoins.
À nous tous d’en profiter.