Qui d’entre nous, francophones, n’a chantonné la comptine « Colchique dans les prés… » ?  Oui, cette modeste plante pourtant versatile puisqu’elle est utilisée pour ses diverses qualités, certaines toxiques recherchées par les magiciens de l’Antiquité, mais aussi thérapeutiques si elles sont utilisées à bon escient par la médecine traditionnelle.

Cette jolie plante basse enjolive bien la bordure d’une rocaille à la fin de l’été, comme un signe indéniable que l’été nous a quittés.  De culture facile, cette plante vivace issue d’une corme que l’on trouve assez tôt dans les jardineries peut aussi garnir un coin de pelouse mal aimée à l’automne.

Au printemps, la plante apparaît avec ses belles feuilles de bulbeuse, au sein desquelles nichera un fruit contenant une précieuse capsule où les semences mûrissent pendant l’été dès lors que le fruit émerge de la terre.  Les chaleurs atténuées assurent une floraison d’automne spectaculaire semblable à celle des crocus qui nous annonce le printemps, comme un signe sans équivoque de la Roue des saisons qui nous montre un hiver plus très loin.